Surnommée “grande vagabonde”, cette cocotte adore chasser. Prédatrice naturelle du frelon asiatique, mais également très appréciée dans les vergers et au près des moutons, elle lutte efficacement contre les “nuisibles” de nos jardins.
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La Noire de Janzé, une poule utile au jardin
L'élevage
Un élevage familial taillé pour la Noire de Janzé!
Disposants d’un grand terrain en plein air et en compagnie de quelques moutons et ruches, nos Noires de Janzé font ici leur vie. Elles chassent pour se nourrir, choisissent leur nid, dorment dans les arbres. Les vieilles poules prennent leur retraite parmi les autres en profitant du soleil et des verres de terre !
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Cocottes en pleine santé
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Œufs frais par jour
La reproduction
Afin d’éviter toute consanguinité, nos coq et poules reproducteurs proviennent d’élevages différents. Cela est important pour préserver une bonne génétique de la race et maintenir la rusticité des animaux.
Les couvées
Selon les saisons, les œufs sont couvés par la mère ou mis en couveuse. Il va de sois que la méthode naturelle est idéale car la mère élève ensuite ses petits qui apprendront bien plus avec elle, que livrés à eux-même. L’élevage en couveuse apporte cependant une solution calendaire pour vous permettre d’acquérir des poules dès le mois d’avril.
Des cocottes magiques !
Pourquoi choisir la Noire de Janzé? Quels avantages?
Pour préserver les abeilles devant le rucher
Prédatrice naturelle du frelon asiatique, la Noire de Janzé est très appréciée des apiculteurs. Son œil vif, son agilité à sauter et son goût prononcé pour la chasse font d’elle une alliée précieuse pour les abeilles. Notez que la mise en place de cette pratique, pour bien fonctionner, nécessite quelques règles à respecter.
Pour déparasiter les moutons de leurs tiques
Poule tout terrains et sociable, la Noire de Janzé n’hésiteras pas à aller chercher sa nourriture sur vos moutons!
Pour lutter contre les nuisibles aux vergers et bannir les pesticides
Agile et légère, la Noire de Janzé, tel un oiseau, aime aller dans les arbres pour dormir comme pour chasser! Elle y mange en partie aérienne les insectes et chenilles, et au sol débarrassera des larves et vers.
Pour nettoyer la terre du potager avant l’hiver
Adorant gratter le sol, la Noire de Janzé est idéale pour nettoyer la terre de votre potager après les récoltes. Elle diminuera nettement la présence des limaces et petits escargots ainsi que de certains rongeurs (mulots ou taupes) qu’elle n’hésiteras pas à chasser et même manger si elle les croise!
Parce qu’elles sont rustiques et résistantes
Grace à son plumage serré, la Noire de Janzé ne craint pas les intempéries et si elle en a le choix, ira dormir dans un arbre : qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. De race ancienne, par son activité physique et son alimentation variée, cette cocotte craint peu les maladies.
Parce qu’elles pondent de bons œufs toute l’année et sont de bonnes mères poules
Pondeuse moyenne en terme de quantité d’œufs annuel, la Noire de Janzé a cependant l’avantage de pondre toute l’année même en hivers. Indépendante mais douce, cette cocotte élève très bien ses petits. Elle ira toujours chercher un poussin manquant à l’appel et enseignera à sa progéniture la chasse et le choix des aliments.
A la découverte de la Noire de Janzé
Son histoire, ses aptitudes, son alimentation: les cocottes prennent la paroles !
Son histoire :
Il était une fois…
Nous sommes apparues en 1925 dans les expositions avicoles et enregistrées à la société centrale d’aviculture en 1931. Notre petit gabarit, notre couleur classique noire de volailles de ferme de l’époque et notre faible notoriété (face à la Coucou de Renne et aux races normandes) nous ont privé de reconnaissance et de diffusion. Notre race a frôlé l’extinction, mais grâce à un paysan Breton, nous avons été préservées. Originaires de la ville de Janzé, c’est de là que nous tenons notre nom !
De nos jours…
Aujourd’hui utilisées par les apiculteurs, certains éleveurs et arboriculteurs, nous sommes devenues une solution écologique! Nous sommes également appréciées par les familles recherchant l’autonomie alimentaire. Notre rareté également, attire les collectionneurs et passionnés qui veillent à la préservation de notre espèce.
Son alimentation :
Au petit déjeuner
Les frelons asiatiques! Un coup de bec lorsqu’ils font du sur-place devant les ruches et leur compte est bon. Les moutons sont nos amis et nous les leurs car ils acceptent volontiers que nous montions sur leur dos pour les débarrasser de leurs tiques.
Pour midi
Rien ne vaut un petit tours dans les arbres fruitiers pour y dégotter quelques chenilles. Nous sommes habiles dans les arbres! Quand au potager, c’est notre paradis, quel bonheur de gratter le sol à la recherches des limaces, cloportes et autres bestioles. Attention madame Taupe si tu me montres le bout de ton nez !
A 4h !
Nous ne serions pas des poules si nous n’aimions pas le grain, mais nous préférons chasser. Vos déchets de cuisine, épluchures et restes sont les bienvenus! Grace à nous, pas de gaspillage et moins de poubelles !
Au diner
L’herbe est notre salade, nous en mangeons tous les jours. Si un petit serpent s’aventure sur notre terrain de chasse, gare à lui! Il sera vite assommé et digéré !
Ses caractéristiques :
Nos œufs
On nous reconnaît aisément grâce à la couleur blanche de notre coquille, de taille moyenne nous en restons pas moins bons !
Production : entre 150 et 170 par an.
Masse : 60g
Incubation : 21 jours
Maturité sexuelle : 5 mois chez le coq, 6 mois chez la poule.
Notre chair
Ne vous fiez pas aux apparences, nous cachons sous notre plumage une carcasse bien fournie. Nous sommes réputées pour la qualité de notre chair, serrée et goûteuse.
Physique et caractère
Nous sommes de taille moyenne. Noires aux reflets verts, note crête est simple, oreillons rouges et queue longue. Grandes vagabondes, nous nous adaptons très bien aussi dans les poulaillers de petit périmètre. Nous sommes très résistantes aux intempéries et aux maladies. Peu farouches et douces nous nous entendons bien avec nos congénères.
